A EN PERDRE LA PAROLE
C’est une histoire d’amour fragile, un roman de gare un peu subtil
Une illusion, une tromperie, un abandon, une frénésie
Ton endorphine, ma douce idylle, ta dopamine ce n’est pas moi
Ton évasion, joli sourire, ton obsession, ce n’est pas moi !
Mais qui est-il ? Ce petit noir, ce gars des îles, ce vieux vicelard,
Que te fait-il ? Mais que veut-il ? A ton corps à toi, ce petit gars ?
Son corps d’athlète, toutes ses tablettes, bien dessinées, trop alignées,
J’fais pas le poids, je manque de goût, à cause de ça, j’en deviens fou.
Pour te faire rire, ce n’est pas dur, tu l’déshabilles et à coup sur
Tu le dévores, de tes beaux yeux, de tout son corps et moi pauv’ vieux
J’ai vraiment peur, que tu me quittes, pour le quatre heures que tu m’évites,
Quand vient la sieste, j’veux en parler, mais toi p’tite peste, t’as re-craqué.
La collocation, à condition, que dans les trois, j’ sois pas à l’abandon,
J’veux pas être triste, dans mon p’tit coin, à cause d’une égoïste qui a encore faim !
C’est ma sortie, je cède ma place, il est trop fort, et c’est une impasse
Ma résignation, cet amant-là, ton obsession, le chocolat !