Les cloches de Carmel
Quelquefois quand vient le jour
Tu vois la décadence
Qui nous entoure
Tes amis sont monotones
Tu voudrais voir quelqu'un
Qui enfin t'étonne
Tu te souviens des années de pauvreté
Où tu chantais dans les cours
Et tu finis par penser tous les jours
Que tu vois mal où est l'amour
Tu as une idée vague que ta vie passe
Et soudain tu t'aperçois
Qu'on te vole ta vie
Qu'on te vole ta vie
Qu'on te vole ta vie
Tu joues deux ou trois arpèges
Tu vois l'image d'une fille de rêve
Devant tes yeux
Un éclair dans ses prunelles
Et c'est peut-être celle qui va
Te rendre heureux
Tu te rappelles cet hiver
Les cloches de Carmel
Qui te donnaient le frisson
Tu voulais voir avec elle
Les cloches de Carmel
Qui ne sonnent qu'à l'unisson
Tu as le bruit des abeilles
Dans tes oreilles
Et soudain tu t'aperçois
Que tu aimes ta vie
Que tu aimes ta vie
Toute ta vie
Tu te rappelles cet hiver
Les cloches de Carmel
Qui te donnaient le frisson
Tu voudrais avoir avec elle
Les cloches du Carmel
Qui ne sonnent qu'à l'unisson
Tu auras l'idée vague
Que ta vie passe
Et tu fermeras les yeux
En aimant la vie
En aimant la vie
En aimant la vie
En aimant la vie
Tellement tellement
En aimant la vie
En aimant la vie
Tellement tellement
En aimant la vie
En aimant la vie
Tellement tellement