On s'habitue à tout
A la liberté de nos jours
A la vie, que l'on croit éternelle
A nos amitiés, nos amours
A ce qui rend la vie plus belle
A l'absence qui rend fou
Aux assauts cruels de la vie
Au temps qui passe et reprend tout
A la solitude aussi
On s'habitue à tout
A l'enfer comme à la lumière
A l'obscurité ou aux coups
Comme un instinct de survie
On s'habitue, même si
On pense qu'on n'pourra pas s'y faire
Mais le temps s'habitue de tout
Parc'que rien n'est mieux que la vie
A l'évidence du bonheur
Si criant qu'il te crève les yeux
Qu'on imagine pourtant ailleurs
Ailleurs, ailleurs c'est toujours mieux
On oublie même qu'on a eu mal
Que c'est douloureux à crever
La trahison, l'indifférence
De ceux pour qui on aurait tué
On s'habitue à tout
A l'enfer comme à la lumière
A l'obscurité ou aux coups
Comme un instinct de survie
On s'habitue, même si
On pense qu'on n'pourra pas s'y faire
Mais le temps s'habitue de tout
Plus vulnérable mais debout
On s'habitue, à tout
On s'habitue à tout
A l'enfer comme à la lumière
A l'obscurité ou aux coups
Comme un instinct de survie
On s'habitue, même si
On pense qu'on n'pourra pas s'y faire
Mais le temps s'habitue de tout
Parc'que rien ne vaut cette vie
On s'habitue à tout
On s'habitue à tout
On s'habitue à tout
On s'habitue à tout
On s'habitue à tout