La Sueur de l’oubli
J'ai les mains tremblantes
La tête ailleurs
La nuit lente, douce, tombe
Et le long de tes joues, ruissellent
De longs moments de vie
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler mon corps
Pas brûler nos corps
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler mon corps
Pas brûler nos corps
Et sur tes mains
Marquées par le temps
Et ton dos nu, mat, brillant
Et le long de tes reins ruisselle
La sueur de l'oubli
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler nos corps
Pas brûler nos corps
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler nos corps
Pas brûler nos corps
Ton corps brulant
Que le diable guette
Lui qui voudrait griffer, croquer dedans
Qui arriv'rait à rougir
Devant tant de beauté
Qui arriv'rait à fuir
De peur de se bruler
En voyant qu'entre tes seins nus ruisselait
La sueur de l'oubli
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler nos corps
Pas brûler nos corps
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler nos corps
Pas brûler nos corps
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler nos corps
Pas brûler nos corps
Et même si on avait le temps
Je veux rester vivant
Et pas brûler nos corps
Pas brûler nos corps