Petite conne
[COUPLET 1]
Quand tu élances tes hanches larges, hélas moi je meurs
Toujours à ton avantage tu es belle même quand tu pleures
Derrière ta robe coûteuse, teintée d'or et ivoire
Il y a ta poitrine douteuse, que je rêve encore de voir
Autour de toi les hyènes rôdent, le désir est charnelle
Tes prunelles sont des émeraudes, une ode à l'éternelle
Ô princesse sensuelle, pour la vie je m'incline
Ta beauté est cruelle que tu en es presque divine
Dans le creux de tes reins résonne le pire
Que des claquements malsains qui nous assommerait de plaisir
Tu as mon âme au bout d'une fourche, tu incarnes l'étrange
Tu es la perversion, et la pire version d'un ange
À tes lèvres sirupeuses, je m'accroche un peu mielleux
Même si la route est sinueuse, on vieillit bien mieux à deux
Si tu me tourne le dos tout s'effondre et disparaît
L'amour le plus beau est celui qu'on ne fera jamais
[COUPLET 2]
Les heures me semblent longue quand tu n'es plus là
Regarde comme tu es laide quand tu es pleine de joie
Je me suis laissé le choix de t'écrire ces mots
Les plus sincères et les plus beaux que mais je ne sais plus pourquoi..
Tu es la flamme qui m'a brulé le fleuve dans lequel je me noie
Tu es l'éphémère et le froid derrière la buée
Je t'imagine sur mon îlot, impossible n'est pas
Tu me prendrais dans tes bras comme la Vénus de Milo
Dire je t'aime n'a aucun sens car dans le fond tout se ressens
J'ai vu l'amour dans un silence et le silence devenir blessant
À tes lèvres sirupeuse, je m'accroche un peu mielleux
Même si la route est sinueuse, on vieillit bien mieux à deux
Si tu me tourne le dos tout s'effondre et disparaît
L'amour le plus beau est celui qu'on ne fera jamais
Je m'enfuis de l'ordinaire ici tout n'est éphémère
Tu n'es que le fantasme, le fruit de l'imaginaire...