Nos jours heureux
Tu m’as rendue un peu taré, toi et tes aires de métalleuse
Sache que mon cœur à tout jamais, n’est qu’un désert pour les dalleuses
Dans mon automne d’apocalypse, tu as cette beauté tempétueuse
J’admire ton corps comme une ellipse, aux courbes fines et voluptueuses
Encore une lune à décrocher, mon amour sur un beau rive
Prend ça comme un dernier de griffe, juste avant de raccrocher
Dans le fond de ton âme, j’y ai vu un peu de miel
Des rivières de larmes, et de l’amour en guise de fiel
Des trajectoires semées de haines, t’écrire n’a rien d’aisé
Dis-moi comment dire je t’aime, quand les trois quarts veulent te baiser
J’me rapproche de la démence, je t’écris sous les flammes
Tu es ce petit bout de femme, qui me projette une ombre immense
Laisse-moi sourire encore une fois, même si l’horizon est flou
Tu es comme une balle qui perce, dans le creux de mon coup
Une histoire belle et discrète, qu’on s’aime où qu’on saigne
Si un jour tout s’arrête, j’écris pour qu’on s’en souvienne
A l’heure ou t’es yeux me hantent, j’revois l’émeraude dans ton regard
Besoin de remonter la pente, balaye mes doutes si je m’égard
Irréel ou idéal, je t’ai ouvert à mes blessures
Galactique mon étoile, je t’aime à la démesure
Arrache-moi à ce monde, avant que je le mette à tes pieds
Éternelle rimeur de l’ombre, ces quelques vers te sont dédiés
La vie n’est pas si courte, on oublie juste avec le temps
Mon cœur est sur écoute, mais laisse le tiens en suspend
Étrange comme tu es belle, badasse et sensuel
Un hymne à tes prunelles, à ta beauté quasi cruelle
Nébulaire laisse-moi vriller, un disciple je me sens moi
Invisible je me sens roi, quand tu es reine sur l’oreiller
[scratch]
Enlace-moi sans serment, car je ne suis pas de ceux qui trichent
Relis ce je t’aime et puis ton nom en acrostiche..