YERUSHALAIM
De temps en temps
Comme un enfant
Ma pensée te dessine
Yerushalaim
De loin en loin
Tu n'est plus qu'un
Rêve qui tombe en ruine
Yerushalaim
Tel ces émigrants
Dont les yeux brûlants
S'ouvrent à l'écho de ton nom
D'au-delà des mers
Souvent à travers
D'hostiles et dures régions
J'étais venu
Mains vides et pieds nus
À toi Yerushalaim
Pour me garder
Tu as cloué
L'amour dans ma poitrine
Yerushalaim
Où sont mes joies
N'y a-t-il pas
De bonheur sans épines ?
Yerushalaim
Tout s'est acharné
Pour nous déchirer
Et le brouillard de vos pleures
A troublé l'azur
Élevant un mur
Entre son cœur et mon cœur
Mais j'ai en moi
L'espoir toutefois
Que l'amour encore
Renaisse et vive encore
Pour toi Yerushalaim