La fleur, la source et l’amour
Il y avait une source
Elle serpentait sa course
Dans le creux du vallon
Il y avait une fleur
Il y avait une fleur
Dans le creux du vallon
L'une à l'autre, pareilles
Vivantes de soleil
Une source
Une fleur d'amour
Il y avait des enfants
Qui allaient, s'émerveillant
Dans le creux du vallon
Dans le plein cœur de l'été
Il y avait des enfants
Dans le creux du vallon
Ils regardaient la fleur
En baignant leurs pieds nus
Dedans la source
Près de la fleur d'amour
Une grande éclatée
Des arbres décapités
Dans le creux du vallon
Et des enfants allongés
Dans le plein cœur de l'été
Dans le creux du vallon
Une source rougie
Une fleur meurtrie
Et le silence de la mort
De la mort
Rien ne bouge
Pas même pas le cri d'un oiseau
Rien ne bouge
Pas même pas le cri d'un oiseau
Le silence
Le silence
Et puis
Elle est revenue, la source
Elle a refleuri, la fleur
Elle a refleuri, la fleur
Elle est revenue la source
Ils ont brûlé, piétiné
Déraciné, endeuillé
Mis à feu et à sang
Mais jamais ils n'y pourront rien
Non, jamais ils n'y pourront rien
Dans le creux du vallon
Comme miraculée
En plein cœur de l'été
Près de la source
S'ouvre la fleur d'amour
Il y avait une source
Il y avait une fleur
Il y avait une fleur
Il y avait une source
Et l'amour
Et l'amour
Elle est revenue, la source
Elle a refleuri, la fleur
Elle a refleuri, la fleur
Elle est revenue, la source
Elle est revenue, la source
Elle a refleuri la fleur, la fleur
D'amour...