Ne s’attacher à rien
Puisque tout se défile dans ce monde reptile
Et glisse entre nos mains
Puisque tout nous échappe
D'un coup ou par étapes
Il faudrait c'est certain, c'est certain
Ne s'attacher à rien
Ni aux images, ni aux parfums
Ne s'attacher à rien, à rien
Ne s'attacher à rien
Ni à un dieu, ni même à un chien
Se sentir libre enfin, enfin
Puisque tout se faufile
Les promesses habiles que jamais on ne tient
Puisque tout est anguille
Le temps et ses aiguilles
Les beaux soleils de juin, de juin
Ne s'attacher à rien
Ni aux images, ni aux parfums
Ne s'attacher à rien, à rien
Ne s'attacher à rien
Ni à un dieu, ni même à un chien
Se sentir libre enfin, enfin
Même si la vie ne nous
Laisse pas toujours le choix
Même si parfois notre laisse on
Ne la voit pas
Ne s'attacher à rien, à rien
Ne s'attacher à rien, à rien
Ne s'attacher à rien
NI aux princes ni aux vauriens
Et vivre libre enfin, vivre libre enfin
Ne s'attacher à rien