Du côté sombre
Du côté sombre de la rue
Du côté sombre de la rue
J'ai bien capté qu'tu balises
Un pur produit de l'urbanisme
Ça sent la pure panique alors met
Mon nom sur ta liste
Imagine tous les morts le temps
Qu'tu comptes jusqu'à 10
Ces femmes partout qu'on viole et
Tous ces gosses qu'on brutalise
La chair humaine est lucrative
Le bizz éducatif
Alors enlève ta cérumen quand j'dis
Qu'la tess est unanime
Parce qu'on est coincés du calciff'
J'veux du cash et du gratis
Question vestimentaire
J'irai pas pomper Ludacris
Vu ma troupe, vu ma biff
Pas comme elle fut jadis
Celle du trouble et du malaise
En plus mon haleine pue la tease
La bête immonde s'humanise avec du
Spliff et du trafic
J'aimerais faire un carton et
Disparaître comme Lunatic
On m'a dit: " Qu'est-ce tu fabriques?"
"Sur toutes les caisses tu t'appliques"
Sache qu'on ne reste plus statiques
Si c'est la guerre tu rappliques
La vérité du quotidien dans mes
Sons j'ai voulu la dire
Du côté sombre de la rue beaucoup
M'ont dit qu'y'a plus d'avenir
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps
Du côté sombre de la rue
J'ai succombé aux tentations
Des marques sur mes sapes
Au que-gré dans mon alimentation
Aucun regrets
J'étais comme ce mouleau mordant l'hameçon
Celui qui s'inhibe en savon pour
Ne pas finir en caleçon, prends ta leçon
Ici mon centre-ville est névralgique
Reconnaissable entre mille
En métropole le métal brille
Des trafics et des pratiques
Douteuses et mécaniques
Du côté sombre on veut l'article
Plutôt qu'une destinée tragique
Y'a des épreuves sur mon trajet
Aucun échappatoire
On mène les troupes à la bataille
Tout comme des bœufs vers l'abattoir
On vit dans un état bâtard alors
Dans tous les cas bat toi
Réclame à boire pour oublier qu'les
Élus sont des rabat-joie
Tu crois qu'ici y'a d'la joie?
Moi j'ai l'esprit ravagé
Tu connais l’adage et dans la
Caille nan faudra pas lâcher
Avachi sur mon texte
Moi j'ai plus rien à cacher
Et si la maille se promène seule
Y'aura du vol à l'arrachée!
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps
On va pas marcher au pas, dans c'merdier
Les gros craquent alors ça danse ou rap
Toujours dans des fumées denses et opaques
Ma musique plaît au max
C'est loin d'être un pléonasme
Ma dernière, hommage aux rats des villes
Si t'as capté l'audace
Car la parole est l'otage
Moi j'ai la bonté sauvage
Du côté sombre de la rue tout
L'monde pourrait pomper nos phases
Ici tout est fonce-dé
Relâche pour bien montrer l'occas
Alors achetez
Consommez du son placé sous mon cellophane
C'est pour les mélomanes
Quand le commercial prédomine
Du côté sombre de
Montreuil jusqu'en Bosnie-Herzégovine
La rue parle au microphone
Pour Marianne et ses copines
Mes rimes, sortent de l'ombre
Alors j'les kick et j'les peaufine
Dynamique est mon profil
Quand le flow des mots domine
Et dans la rue le vice augmente
Tout comme le taux d'hémoglobine
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps
Du côté sombre de la rue
J'ai vu des liasses et d'la lumière
Alors j'ai forcé les portes
Ici des mômes s’entre tuent
Pour du kamaz ou des bulles d'air
Alors faut porter les corps