ET APRES
On paraissait si près et pourtant nous étions si loin
Le jour est mourant, les visages errants
On paraissait si près et pourtant nous étions si loin
Le jour est mourant, les visages errants
Qu’y a-t-il devant nos vies ?
Que nous soyons si sûrs de ne rien détruire
On paraissait pressé et pourtant nous étions si lents
Le corps est absent, le regard vacillant
On paraissait armé et pourtant nous étions à cran
La bête est souffrante, la bouche béante
Le jour où tout a basculé, on avait trop tiré, produit, trop profité
Le jour où tout a basculé, on avait trop tiré, trop produit, trop profité
Que sont les messies de nos délires ?
Que nous soyons si arrogants pour nuire
Qu’y a-t-il après l’orgie ?
La douleur, le vide et la nuit
On paraissait blindé et pourtant pas surhumain
La tête dans le mur jusqu'au dernier arrêt
On paraissait d’acier uniquement dans les coins
Inutiles soudures sur un métal rouillé
La nuit où tout s’est effondré
On avait trop dormi, rien compris, arrêté de veiller
La nuit où tout s’est effondré,
Trop d’ennemis, plus d’amis, trop peu d’humanité
On paraissait si près et pourtant nous étions si loin
Fini de rire
Et après ?
On paraissait si près et pourtant nous étions si loin
Le jour est mourant, les visages errants
Le jour où tout a basculé, on avait trop tiré, produit, trop profité
Le jour où tout a basculé, on avait trop tiré, trop produit, trop profité
On paraissait si près et pourtant nous étions si loin