Salaires de ministres (2007)
[Paroles de "Salaires de ministres (2007)" ft. Nakk Mendosa]
[Couplet 1 : Maj Trafyk]
Comme SNAP, on a le power
On avance comme king kong
Ou on s’écroule comme les twins towers
Aucun bipied ne reste intact, travail impeccable
Après l’impact vos soldats sont tous réformés P4
Nous sommes mystères
Que la science ajoute une décimale sur l’échelle de Richter
On aime frimer, putain on existe
On aime déprimer et rimer sur du rap triste car
On veut les diamants comme Giscard
Nous Rmistes ou smicards, on s’exilent
Dans un autisme inexplicable
Inimitable dans le style, on cogite si tard
Nos crews, sont des minis armés qui taffent
Tellement, que les tombeaux ennemis ont la marque de nos épitaphes
Dur de faire le milliard sans risquer le mitard
Vous voyez ! l’homme tue pour le papier qui rend fou à lier
[Couplet 2 : Nakk Mendosa]
Fou à lier mec, Nakk Mendosa…nigga
T’en mettre plein la vue, à t’ péter le nerf optique
Moi, dans un gamos c’est une scène érotique
S.o.s mc fauché, note le numéro vite
Frero speed, ça fini par zéro huit
Tafer ou vendre de l’air aux p’ tits
Ils ont rien fait, c’est ce qu’on dit nos mères au flics
Mailler pour payer un verre aux p’tites
Et s’évader t’inquiète frero, zéro cuite
Pas d’ spitch, quand un négro s’ pique
Mec j’ profite on veut les trophées et faire les gros titres
Amere tune j’ crois, nique sa mère
D’une moi, j’ veux des tunes, de deux on vit qu’une fois
Remplir la panse garçon, mais bon passons d’ façons
Ici la chance se fait remarquer par son absence
On est peut-être nejeu, mais eux en vieillissant vieux
Ils ont des cred et des dettes de jeux
[Refrain]
Je fais des amères tunes
Mais j’ veux ma thunes
Paradoxes et amertumes
Nos sales lyriques militent
On est des malades, on méritent
Qu’on nous administre
Des putains de salaires d’ ministres
[Couplet 3 : Maj Trafyk]
Je lui en veux seulement
J’en veux tellement
Ils m’ont appris à aimer l’argent
Presque autant que l’art
Voudrait t’ils qu’on tente la vie d’esclave
Riche et honnête c’est rare comme un gangster binoclard
Chaque fin d’ mois vient nous clash
Déjà que l’état nous dit paies nous cash
C’est pour cela qu’on se la joue, on crache tous
Sur huissiers, contrôleurs, contractuels ; ces boug la
Nous foutent la rage, ayaye j’ rugis comme Fouta Barge
Saisies qu’ici rien est easy
Alors vas-y voilà ma poche vide
Grande ouverte vite, du blé mets-y
Tous engrainés, notre frénésie tu peux pas freiner
Coopérer, impossible comme Bob featuring Charles trenet
Si Dieu veut, régner et mourir vieux et riche comme Jean Paul 2 et Prince Rainier
[Refrain]
Je fais des amères tunes
Mais j’ veux ma thunes
Paradoxes et amertumes
Nos sales lyriques militent
On est des malades, on méritent
Qu’on nous administre
Des putains de salaires d’ ministres