L’entraineur
C'est lui le roi de son royaume, il règne sur la peur des enfants
Le plus musclé, le plus poilu de tout le personnel enseignant
Il sait être tendre à ses heures, mais elles ne sonnent pas souvent
Lui, c'est la vieille loi du meilleur, les plus forts seront les survivants
C'est lui le grand marionnettiste, mais ses pantins sont bien vivants
Enfants fragiles sur la piste, ils marquent ou bien sortent en pleurant
Marquent le but, marquent le temps, l'histoire semble leur spectateur
Les plus fous partent souvent vainqueurs et les plus sages partent en mourant
Mais quelque part sur une île, y'a un soldat qui meurt
Quand les jeux ne sont plus des jeux, restent la haine et la peur
Quand quelque part sur un banc, y'a un enfant qui pleure
Les balles deviennent des balles de plomb, et me traversent le cœur
Un autre esclave de la peur de vivre dans un monde différent
Le plus blessé, mauvais perdant, qui ne sera jamais vainqueur
Car c'est vrai que c'est bien facile de briser une poupée d'argile
Pour se faire croire en un instant que l'on est vraiment le plus grand
Quelque part sur une île, y'a un soldat qui meurt
Quand les jeux ne sont plus des jeux, restent la haine et la peur
Quand quelque part sur un banc, y'a un enfant qui pleure
Les balles deviennent des balles de plomb, et me traversent le cœur
Mais quelque part sur une île, y'a un soldat qui meurt
Quand les jeux ne sont plus des jeux, restent la haine et la peur
Quand quelque part sur un banc, y'a un enfant qui pleure
Les balles deviennent des balles de plomb, et me traversent le cœur
Mais quelque part sur une île, y'a un soldat qui meurt
Quand les jeux ne sont plus des jeux, restent la haine et la peur
Quand quelque part sur un banc, y'a un enfant qui pleure
Les balles deviennent des balles de plomb, et me traversent le cœur