LES PORTES
De toutes les portes
De ces mondes parallèles
Tu es ma préférée
Celle que j’aime emprunter
Je traverse le pays
Des si et seulement si
Là où un oui ou un non
Raisonne autrement
Il ne faut pas que tu t’inquiètes
Il n’y a rien que je regrette
Je ne fais que passer
Je ne fais que t’emprunter
Celui qui occupe la place
A qui on se mesure
A qui on estime la casse
Avec qui un jour on fait le point
Etait-ce vrai, était-ce sain
Est-on allé trop loin
Où se situe le non-retour
Sur cette voie, sur cette fuite
À mesure qu’elle se délite
À mesure qu’elle tend les bras
La route se défile
Personne à la place du mort
Le paysage défile
Est-ce une conquête
Est-ce une fuite
Les gens parlent tout bas
Ont-ils remarqué
Le ciel bleu fait ses adieux
Il se charge de nuages noirs
Et la poudre, la poudre noire
Sur les phalanges
Et ces histoires, ces larmes
Au coin des yeux
Tant de temps à passer
À se laisser faire, se laisser aller