Il y avait
Il y avait
C'était peut-être trois fois rien
Il y avait
Ton sourire au petit matin
Il y avait
Ce vieux manoir dans un jardin
Oublié au fond d'un bois de pin
Mais aujourd'hui il n'y a plus rien
Il y avait
C'était peut-être presque rien
Il y avait
Cette maison pleine de gens et de mystères
Il y avait
Ce permanent débarcadère
Où tous avaient leur pied à terre
A défaut d'être les pieds sur terre
Il y avait
Ces petites choses, je me souviens
Il y avait
Ces déjeuners tôt le matin
Il aimait
Son lévrier qui avait du chien
Qui chapardait même les raisins
Qui s'endormait sur les coussins
Il y avait
Le feu dans l'âtre qui tenait chaud
Là tout seul
Quand maman jouait du piano
Du piano
La, la, la, la, la
La, la, la, la, la
Tout est si loin
Il y avait
Mais ce n'était peut-être rien
Qu'un amour
D'adolescence, c'est très bien
Tu venais
Au crépuscule près du bassin
Tu parlais de demain
Sous la lune en tenant ma main
Il y avait
La, la, la, la, la, la, la, la...