CREPY EN VALOIS ET EN BLUES
La forêt où s’éveillent les garennes, les renards
Et les champs d’où s’échappent les oiseaux dans l'brouillard
Puis le jour et la route du premier autocar
Le même train, les mêmes gens qui vont vers la capitale
Les chasseurs du pays en photo dans l'journal
Crépy-en-Valois
Crépy-en-Valois et en blues
Les camions qui tournent devant les sucreries
Sur le mur dans l’grillage les affiches de mairie
Jean-Marie qui fouille dans l’histoire d’l’abbaye
Au café le bonjour des premières gauloises
Et la fille brisée par le tueur de l’Oise
Crépy-en-Valois
Crépy-en-Valois et en blues
L'cantonnier qui connaît les chemins et les pierres
L'boulanger qui est bon boulanger, comme son père
Des élus qui s'disent maintenant socialistes
Le vieux Martin Colin qui se meurt à l’hospice
Les mariés qui s’en vont dans l’auto décorée
Sur la route de Pierrefonds les jardins ouvriers
Et le grand Prisunic sur d’anciennes terres à blé
Les infos régionales d'la région d'Picardie
L'portugais des betteraves qui rêve à son pays
Crépy-en-Valois
Crépy-en-Valois et en blues
Puis le soir qui retient le soleil, les paroles
Les avions de Roissy d’en haut qui nous survolent
L’espérance à vélo qui revient des écoles
Crépy-en-Valois
Crépy-en-Valois et en blues
Crépy-en-Valois
Crépy-en-Valois et en blues