A travers la tourmente III
Son coeur battant le tambour
Craquant la rivière gelée
Et de son souffle éraillé
Assourdissant l’aube du jour
Sinistre paysage désolé
Portrait d’un esprit déraillé
Apercevant le reflet des ombres
Sous le couvert de la poudrerie
En proie à de grotesques diableries
Teintées d’une aura de malveillance
Claustré par leur omniprésence
Piégé à la surface de sa tombe
Vent glacial qui transperce la chair
Chaque bourrasque lacérant sa peau
Qui s’effrite et s’envole en lambeaux
Des flocons dans une danse céleste
Remplissant le sablier funeste
Apogée d’un affligeant calvaire
Les cieux s’ouvrent et crachent leur poison
Ultimes rafales chantant l’oraison
Ignobles spectres ornant la saison
De son sang glacé, la neige s’imprègne
Un dernier frisson avant qu’il s’éteigne
Et finisse éclot, parmi leur règne