Sous l’abîme

On a tous, un jour, une envie de départ
Tous un rêve enfoui dans un tiroir
Une obsession qui nous tient, mine de rien
On a tous quelques inquiétudes dans la nuit
Des histoires de peur au creux du lit
Qu'un fil d'espoir pour se tenir à l'abri
Pour tous les coups durs, les blessures
Cachés sous l'armure
Pour chaque douleur clandestine
Coincée sous l'abîme
Y a aussi quelqu'un qui se bat
Quelqu'un qui veut, qui y croit
Et pour chaque pensée chagrine
Une montagne de courage se dessine
S'il faut des défaites pour
Apprendre la prudence
Et vieillir pour souvent tout comprendre
Lâcher prise sans peine et sans résistance
Comment tenir sans s'effondrer pour demain?
Il faut souvent cracher dans ses mains
Pour bâtir et creuser son dur chemin