Poussière sur la ville
Triste et doux, à regarder descendre
D’un ciel lourd comme la mer
Comme du temps lentement
Du temps
Le matin tombe vêtu de cendre
Sur la ville et les enfants, l’hiver
La grisaille entre dans l’oeil, dans l’âme
Colle au corps comme la peur
Comme le temps doucement
Le temps
Le travail avec un cri qui brame
Mêle au loin le jour et la vapeur
Dans l’ennui de ce brouillard sans âge
Ton regard lune et soleil
Comme le temps tendrement
Le temps
Neige en moi des fleurs de beau voyage
Et l’hiver et l’été sont pareils
Tendre et doux, à regarder descendre
D’un ciel pur comme la mer
Comme le temps, le beau temps
Le temps
C’est le soir qui tente de répandre
Nos amours sur les brouillards d’hier