Des nuits trop longues
Côté cœur, j'ai le chagrin
D'un épouvantail,
Du gosse qui revient
D'un champ d'bataille
Des nuits trop longues, je m'amuse à compter
Le peu que la vie nous donne, le peu que l'on est
Noyé d'alcool et de désir
Je ne dois rien à personne
Je fais des sourires
Aux cabines de téléphone
Des nuits trop longues, on pourrait m'envoler
Rien ici qui me raisonne, plus rien qui m'effraie
Bientôt deux mois qu'elle est partie
Deux mois, deux mille ans
Je vais de mélancolie
En renoncement
Des nuits trop longues, faudrait libérer
Tous les mots qu'on emprisonne depuis des années
Il est temps que j'aille me coucher
Temps que j'mette mon âme au chaud
L'aube va se pointer
Moi, je tire le rideau
Les nuits trop longues, on les passe à rêver
Qu'un beau jour je lui pardonne le mal qu'elle m'a fait
Qu'un beau jour je lui pardonne le mal qu'elle m'a fait