Un, deux, trois, j’aurai tout oublié
Interruption soudaine d'électricité
Le cœur m'arrête, mais après
Je me sens libéré d'une oppression
Et de mon lot d'obligations
Je reste là silencieux dans la pénombre
Curieusement, je vois plus clair
J'entends des voix, je ne rêve pas
Je les entends chanter avec moi
Au loin, je vois tout plein d'éclairs multicolores
C'est l’œuvre des transformateurs
Qui l'un après l'autre, s'emballent et explosent
En une fresque grandiose
Évidemment, j'aimais ce vœu que s'éternise
Cette parenthèse inespérée
Pourtant quand reviendront les connexions
Un, deux, trois, je l'aurai oublié
Comme on oublie ce qu'on croyait inoubliable
Que ces chagrins inexprimés
Rangez vos rayons des afflictions
Que ton souffle a pourtant balayés
Que ton souffle est venu balayer