Plus D’amour
Ça y est, il est connu, reconnu
Il a la peau du ventre bien tendue
Il fait des télés et sa
Femme est mille fois cocue
Mais il s'en bat les couilles, il avance
Il nique la vie la misère dans laquelle il a
Baigné bannit tout sens interdit
Ses vrais amis qui l'aimaient
Et qui voulaient l'aider il les a tèj en
Les insultant "bande d'enculés"
Sous prétexte qu'ils ne le comprenaient pas
Que seul lui savait et que eux
Ne comprendraient pas où il
Voulait vraiment aller
Nouveaux proches, plus de thunes
Dans les poches, il apparaît propre sur lui
Ses fringues valent le salaire
D'un mois d'un ouvrier
Mais il sait d'où il vient et
Il sait qu'il a couillé
Donc la parano est son premier associé
Son deuxième fut le teuchi mais aujourd'hui
C'est la CC
Et les meufs qu'il nique ne sucent que
Pour le blé et la notoriété
Quand il s'endort, il a beau y penser
Il a trop d'amour propre
Pour rectifier le tir, une réputation
Trop d'amour propre
Qui le tient dans son empire
Chaque soupir inspire la solitude
Plus de désir, réussir ne se limite pas à
Remplir sa propre tirelire
Plus d'amour, que de la thune et des vautours
Tour-à-tour les tourments
Les peines tournent autour des tours
Un empire
Une cour de fourbes aux échines pliées
Voilà ce qu'il lui reste à aimer
Plus d'amour
Il aimait la nature, les
Forêts, les torrents, les cascades
L'air pur des vallées quand tu y respire
Tu t'évades
Il pensait aux sept prochaines générations
Quand sa main altérait le cycle
Naturel de la régénération
Pensait aux répercussions qu'engendraient ses
Prises de possession
Sur son plus cher cadeau
La terre notre plus cher joyau
Mais ils sont arrivés et ils
Ne pensaient pas comme lui
Lui-même était guerrier, eux, abrutis
Armés de fusils
Pour eux, c'était un sauvage
Doublé d'un mystique
Et son humilité cachait sûrement
Des vices maléfiques
Une seule solution, l'anéantir
Lui enlever ce qu'il aime, sa liberté
Son soupir
Raser les forêts, polluer les océans
Rendre l'air irrespirable
Condamner les vents
Tuer les sorciers, les shamans
Ces charlatans
Apprendre aux enfants la vie sous médicaments
Elle aimait se placer, parler au plus connu
Lui l'aimait vraiment mais à la télé
Personne ne l'avait jamais vu
Elle le menait en bateau
Tard la nuit ou le matin tôt
Fumait ses lar do, suçait ses euros
Elle était bonne avec de la répartie et sexy
Et ouvrir ses jambes
À un inconnu blindé ne l'a jamais
Fait douter de son but précis
Se mettre à l'abri, incomprise de sa famille
Lui était prêt à prendre sur lui mais ça
Elle ne l'a jamais vu
Elle baisait avec lui par routine
Pour garder son dû
Mais tant va la cruche à l'eau
Qu'à la fin elle se casse histoire de tass
Il prit ses jambes à son cou
Et la laissa sur la paillasse
À force de se faire bouillave
Ses trompes se sont bouchées
Aujourd'hui nouvelle donnée
Elle ne peut plus avoir de bébés
Lui son coeur fut brisé
Elle a tenté de se suicider
Vu que son dernier keum était marié
Et ce qui l'intéressait n'était
Pas ses sentiments
Mais de la péter le weekend en privé
Les yeux rivés sur le néant
Elle n'a plus de volonté