Chemins de Seine
La Seine qui coule
Au lit des poivrots
La bière qui saoûle
Aigrie de vains mots
Nos âmes attablées
Aux tombes d'hier
Nos rires lacérés
Aux larmes paupières
Des chants de misère
S'étalant d'écho
Des luttes amères
Baignant de sang chaud
Des plaines arides
Jalousant d'hiver
Des quêtes avides
Enivrant nos pairs
Des monstres fragiles
Sombrant en pitance
Des astres fossiles
Débris de vengeance
Je suis le mendiant parcourant tes mondes
D'un cri repassant l'intime seconde
Où je vis en toi la fée de mes rêves
Où je pris en toi la croix que je lève